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A la demande d'une cliente, j'ai réalisé un panier à mûres d'après un modéle sur lequel j'ai pris les mesures.

Il est fabriqué en éclisses (osier fendu) pour être léger.

D'ailleurs, voilà un tourbillon d'éclisses :

Le panier terminé :

Il peut aussi servir à la cueillette de baies ou de noisettes. Les 2 petites poignées servent à le fixer à la ceinture pour faciliter la récolte!

Voilà une réalisation sur mesure! Ce sont 2 tiroirs qui viendront se loger sous le lit qui équipe une roulotte tirée par des chevaux.

Je vous invite à découvrir quelques étapes de leur construction....

Ecaffage des nombreux montants

Ourdissage

Tressage

Les tiroirs terminés. Pour vous donner une idée de leur dimension, ils sont posés sur un clic-clac.

Ces deux pièces ont été réalisées en point torchette avec l'excédent d'osier d'un stage. Cette technique est très consommatrice d'osier et évite ainsi toute perte de matière première. En plus, cela apporte une touche de nouveauté!

La cloture est réalisée en Purpuréa Daphnoïdès. Les montants et la bordure d'emboîtement en Triandra petite Grisette.

Grâce à une descente de sève précoce et une fin d'année clémente, les 2.5 kms étaient pratiquement coupés au 31 décembre. A ce jour, tout l'osier est coupé et même trié!

Dès la  2ème année de récolte, les pieds d'osier sont coupés à la débrousailleuse avec un disque 80 dents.

Contrairement à la barre de coupe, il est inutile de faire un 2ème passage pour le recépage : les pieds ne sont donc chahutés qu'une seule fois et cela fait gagner du temps.

Photos : Détours Créatifs

L'osier étant planté sur paillage plastique, le tri se trouve facilité par l'absence de plantes advantices. Les allées restent enherbées et sont fauchées à la tondeuse débrouissailleuse jusqu'en mai. Ensuite, le couvert végétal de l'osier prend le dessus et évite les repousses.

Le prochain travail, en février, sera l'épandage de cendre pour rétablir le Ph par un apport de chaux + silice, potasse, magnésium, phosphore....

Ensuite, à partir du 15 avril, pulvérisation bimensuel d'un mélange purin d'ortie, de prêle (fongicide) et savon noir (insecticide) jusqu'à fin juin.

A partir du 15 mai, tous les 2 jours, il faut ramasser manuellement les chrysomèles (voir à ce sujet dans ce blog, le billet du 01/07/2016).

Cette technique a très bien fonctionné cette année, notamment pour la rouille sur les Purpuréa, mais ce n'est pas une assurance tous risques! WAIT & SEE!

Depuis une dizaine de jours, certaines variétés subissent les assauts de chrysomèles. Ce sont de petits insectes ressemblant à des coccinnelles, rouges comme elles mais sans points noirs et un peu plus grosses. Ces charmantes petites bêtes mangent les feuilles  et endommagent le bourgeon terminal. Les brins d'osier ne sont donc plus de bonne qualité pour la vannerie. Refusant les traitements chimiques, il faut donc passer quotidiennement pour retirer les insectes. Voilà les chrysomèles en action :

Cette année, l'osier s'est bien développé, il a été bien nourri par les pluies régulières de ce printemps. Les plus grandes variétés atteignent déjà les 2 mètres 20! Je vous propose une vue d'ensemble de cette mer d'osier.

L'atelier est désormais ouvert chaque lundi et jeudi de 14h à 19h jusqu'au 15 septembre. Bien entendu, en dehors de ces horaires, vous êtes les bienvenus sur simple rendez-vous. En attendant, je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager mes réalisations actuelles!